Le désigne un mode de transport se résumant au déplacement de marchandises (ou de personnes) par la voie maritime. Dans certains cas, le peut englober les activités de pré et post-acheminement des marchandises.
Depuis des siècles, l’homme utilise les voies d’eau pour transporter des marchandises et des personnes. Le ne doit son évolution qu’au développement du commerce international et aux échanges de marchandises toujours plus nombreux entre les pays. Par définition, le est d’ailleurs international (sauf à longer les côtes d’un seul et même pays). Aujourd’hui, le est le principal mode de transport utilisé pour acheminer des matières premières (pétrole, charbon, céréales, etc.) sur de longues distances.
L’apparition des conteneurs maritimes au milieu des années 1960 a largement favorisé le développement du . Ces boîtes standardisées qui s’empilent les unes sur les autres peuvent transporter toutes sortes de marchandises avec une manutention assez facile. Les conteneurs maritimes ont comme autres avantages de limiter les risques d’avaries, de casse et de vols (la marchandise n’est pas visible de l’extérieur) et de faire baisser les coûts du transport.
À noter que la course au gigantisme de ces dernières années (avec des navires pouvant transporter toujours plus de marchandises) s’est quelque peu ralentie. Les armateurs peinent simultanément à remplir leurs navires et à accéder aux différents ports de commerce dans le monde.
Le est un mode de transport qui séduit pour :
Sa capacité de transport : plusieurs centaines de tonnes de marchandises peuvent être transportées sur un seul et même navire ;
La continuité de son activité : sur l’eau, rien ou presque ne gêne le trafic des navires.
Le souffre en revanche d’une vitesse de déplacement assez lente (entre 30 km/h et 50 km/h pour la plupart des navires). Il induit des délais de livraison beaucoup plus longs que par la route ou par la voie aérienne.
Il existe deux principales offres de : le transport à la demande (aussi appelé tramping) et le avec lignes régulières. Dans le premier cas, c’est la demande qui déclenche la recherche d’un navire pour le transport d’une marchandise. Dans le second cas, l’exportateur sélectionne une ligne régulière avec itinéraire fixe et escales fréquentes et partage le navire avec d’autres exportateurs.
Dans la pratique, les routes du épousent la géographie des échanges internationaux. On retrouve ainsi de longues routes maritimes entre le Moyen-Orient et l’Afrique et l’Amérique, l’Europe et l’Extrême-Orient. Tout est, en réalité, une question de trajet entre le pays exportateur et le pays importateur.
Les acteurs du disposent généralement d’une flotte comportant :
Des cargos polyvalents ;
Des porte-conteneurs ;
Des porte-barges ;
Des vraquiers ;
Des pétroliers ;
Des chimiquiers.
Le fait intervenir toute une pléiade de professionnels parmi lesquels :
Des armateurs ;
Des agents maritimes ;
Des commissionnaires de transport ;
Des shipchandlers ;
Des courtiers maritimes.
Le représente à lui seul 90 % du commerce mondial de marchandises.
La flotte française compte 230 navires de transport (marchandises et personnes) sous pavillons français.
Le de marchandises des ports français (Dunkerque, Le Havre, Marseille, etc.) représente plus de 360 millions de tonnes.
Le est responsable d’environ 3 % des émissions globales de dioxyde de carbone.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Transport_maritime_en_France
https://www.letemps.ch/sciences/reduire-emissions-co2-navires
https://savoirs.rfi.fr/fr/comprendre-enrichir/economie/le-transport-maritime
http://www.senat.fr/rap/a18-152-3/a18-152-310.html)
La Convention de Bruxelles du 25 août 1924
Les règles de Hambourg du 31 mars 1978