On définit une barrière non tarifaire comme l’application de mesures commerciales destinées à limiter les importations et les exportations d’un pays, voire d’un continent. Cette pratique résulte d’une décision politique dont les raisons et les motifs varient selon différents cas de figure. Le dispositif peut être adopté en cas de risques sanitaires, ainsi que de non-conformité des marchandises ou de leur conditionnement. Des mesures protectionnistes vis-à-vis de l’économie locale font également partie des justifications avancées.
Comme sa dénomination l’indique, la exclut toutes les contraintes financières, comme les droits de . Il ne s’agit pas d’une interdiction dans le sens strict du terme, mais plutôt de critères hautement dissuasifs pour respecter une réglementation ou à des conditions spécifiques. Ces méthodes sont encadrées par l’OMC (Organisation mondiale du commerce) et le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) afin d’éviter tout abus de la part des États et des gouvernements. Malgré une certaine tolérance dans leur pratique, ces mesures doivent rester exceptionnelles, car elles ont des conséquences notables sur l’économie d’une nation ou d’une région.
L’autorisation d’une ou de plusieurs barrières non tarifaires est admise selon des circonstances précises. Pour attester leur légitimité, les administrations compétentes peuvent se référer à différents textes qui ont légiféré sur la question, par exemple, l’accord des mesures sanitaires et phytosanitaires et celui afférent aux obstacles techniques au commerce.
L’efficacité de ces méthodes dépend de la situation rencontrée. C’est pourquoi il existe différentes barrières non tarifaires pour disposer de leviers d’action économiques (et politiques) pertinents :
L’application d’une résulte d’une décision politique. Cette dernière est substituable à la modification des tarifs douaniers. Les justifications sont parfois floues par rapport à des intérêts secondaires qui, à eux seuls, peuvent expliquer leur mise en œuvre. Ces sanctions ont un impact sur l’économie d’une nation ou d’une région du monde. Elles peuvent donc découler d’une réponse à un problème géopolitique. Cependant, elles sont également à l’origine de mesures protectionnistes dont la légitimité est sujette à caution, d’où la nécessité d’encadrer ce type de pratique par des accords et des organismes internationaux.
La majorité des barrières ou mesures non tarifaires concernent les produits agricoles.
Les produits les plus taxés sont les produits laitiers, avec en moyenne en 2016, 187% de taxes sur les produits laitiers en Corée du Sud, ou 248% de taxes au Canada sur les produits laitiers internationaux.
L'accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires, ou "accord "
L'accord sur les obstacles techniques au commerce – OMC
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